France - Paris
Le Panthéon
Le Mausolée des Grands Hommes de la Nation
la façade et le dôme (83 m de hauteur)
La fontaine du carrefour de Luxembourg, la rue Soufflot puis au fond le Panthéon
sur la Montagne de la Sainte Patronne de Paris, Sainte-Genviève

Ve arrondissement.

  • Le Panthéon :
    Un édifice de l’architecture néoclassique, il se présente selon un plan en croix grecque dominé en son centre par un dôme ouvert.
    Le dôme, entouré de trente-deux colonnes, est élevé à près de quatre-vingt-trois mètres de hauteur ; à l'intérieur de l'édifice, Léon Foucault a suspendu en 1851 son pendule à sa coupole pour démontrer la rotation de la Terre.

    A l'origine, l'édifice était une église dédiée à la Sainte Patronne de Paris, Sainte-Genviève. Elle est construite sur le somment de la montagne de cette Sainte, au Ve arrondissement de Paris. Le roi Louis XV décide la construction du monument et pose le 6 septembre 1764, la première pierre suite à une guérison qu'il l'a attribué à une invocation à la Sainte-Génviève.

    Du point de vue architectural, l'église est le chef-d'oeuvre de Germain Soufflot (jusqu'à 1780), puis Maximilien Brébion, Jean-Baptiste Rondelet et Soufflot le Romain qui achèvent la construction en 1790.

    Le 4 avril 1791, par un décret révolutionnaire, l'église change de fonction pour devenir un mausolée consacré aux grands hommes de la Nation Française ; pour celà il fallu d'entreprendre des nouveaux travaux entre 1792 et 1793 pour l'adapter à la nouvelle fonction Panthéon de la Nation.

    En l806, sous la France napoléonienne, le monument a retrouvé sa fonction d'église catholique mais sa crypte reste un mausolée des grands hommes de la France.

    En 1830 le Panthéon perd de nouveau son aspect réligieux suite à la chute des Bourbons.

    En 1851, sous Napoléon III, le Panthéon redevient un lieu de culte catholique et ce n'est qu'à l'occasion des funérailles de Victor Hugo, en 1885, que le Panthéon est consacré définitivement à la fonction de mausolée pour les grands hommes de la Nation. Il abrit aujourd’hui les cendres de 72 grands hommes, parmi lesquels celles de Voltaire (1791), Jean-Jacques Rousseau (1794), Jacques Germain Soufflot (1829), Victor Hugo (1885), Lazare Carnot (1889), Émile Zola (1908), Jean Jaurès (1924), Paul Painlevé (1933), Félix Éboué (1949), Victor Schoelcher (1949), Louis Braille (1952), Jean Moulin (1964), Jean Monnet (1988), l’abbé Grégoire (1989), le marquis de Concordet (1989), Pierre et Marie Curie (1995), André Malraux (1996) et Alexandre Dumas (2002).

    Référence principale :
    Encyclopédie Encarta 2005.

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