Paris : Le Général Charles de Gaulle devant le Grand Palais

France, Paris : Une statue de Charles de Gaulle par (J. Cardot - 2000) devant sur l'avenue
des Champs-Élysées, devant le Grand Palais
22 décembre 2005.

  • Charles de Gaulle (1890 - 1970 )
    (Résumé d'un très bon article publié dans l'Encyclopédie Encarta 2005) :
    Né à Lille ; Son père, professeur dans l’enseignement catholique, joue un rôle capital dans l’éducation de son fils. Il s’oriente vers la carrière militaire et est admis en 1908 à Saint-Cyr, d’où il sort classé treizième. Affecté au 33e régiment d’infanterie commandé par le colonel Pétain, il atteint le grade de lieutenant lors de la déclaration de guerre. Blessé à trois reprises, promu capitaine, il se distingue à Verdun. Fait prisonnier à Douaumont le 2 mars 1916, il est interné au fort d’Ingolstadt après plusieurs tentatives d’évasion. Il reprend le service actif dès sa libération, il participe à la guerre de la Pologne contre la Russie soviétique (1920).
    À son retour, il rencontre Yvonne Vendroux, fille d’industriels de Calais, qu’il épouse le 7 avril 1921. Après son mariage, il est appelé à l’école militaire de Saint-Cyr pour y enseigner l’histoire militaire, puis il exerce un emploi médiocre à l’état-major de l’armée du Rhin, à Mayence.

    En 1925, son ancien colonel d’Arras, devenu le maréchal Pétain, l’appelle à son cabinet (il est alors vice-président du Conseil supérieur de la guerre) comme officier rédacteur, chargé d’écrire une histoire du soldat français. Mais un différend sépare bientôt de de Pétain, qui souhaite apposer sa signature sur l’ouvrage qu’a intégralement rédigé son conseiller. Nommé commandant d’un bataillon de chasseurs à pied à Trèves (1927), de , définitivement éloigné de Pétain ; ensuite il a été envoyé au Liban où il devient de 1929 à 1931 chef des 2e et 3e bureaux de l’état-major. Il y écrit un livre sur son expérience au Moyen-Orient, Histoire des troupes du Levant.

    De retour à Paris en 1931, il publie le Fil de l’épée en 1932, version rénovée de ses conférences de 1927, dans lequel il trace un autoportrait du chef, et Vers l’armée de métier (1934), ouvrage dans lequel il plaide pour un changement radical de la stratégie française et la création d’unités de « moteurs cuirassés » capables de prendre l’ennemi par surprise et confiées à des militaires professionnels.
    Nommé à la tête du 507e régiment basé à Metz où il est affublé du surnom de « colonel Motor ».

    Après l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne nazie, il adresse à quatre-vingts personnalités civiles et militaires un mémorandum intitulé l’Avènement de la force mécanique, dans lequel il critique sévèrement la stratégie définie par le grand état-major (janvier 1940). Nommé à la tête de la quatrième division cuirassée (en cours de formation) alors qu’il n’est encore que colonel, il mène quelques brillantes contre-offensives en mai 1940 (à Montcornet et à Abbeville, notamment). Promu général de brigade à titre temporaire, il est appelé à Paris le 5 juin 1940 par le président du Conseil Paul Reynaud, qui lui offre le poste de sous-secrétaire d’État à la Défense dans le gouvernement resserré (douze ministres) qu’il dirige. Déterminé avec le président du Conseil à poursuivre la guerre en prévoyant, au besoin, un repli en Afrique du Nord, il rencontre l’opposition des partisans de l’armistice (Pétain, Weygand, Laval) et, après la formation du cabinet Pétain, il s’envole pour Londres le 17 juin au matin dans l’avion de sir Edward Spears.

    Le 18 juin 1940 vers 20 heures, au micro de la BBC, Charles de Gaulle lance son fameux appel du 18 juin, dans lequel il plaide pour la continuation de la lutte contre les forces de l’Axe aux côtés de la Grande-Bretagne. De se consacre dès lors à l’organisation de son Comité de la France libre. Il obtient assez rapidement le soutien de Churchill qui le reconnaît le 7 août 1940 comme « chef des Français libres ». Condamné à mort par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand le 2 août 1940, de rassemble autour de lui une équipe de militaires (le général Catroux, l’amiral Muselier), d’universitaires (René Cassin), d’hommes politiques (René Pleven) et de journalistes (Maurice Schumann, Geneviève Tabouis).

    De essaie de rallier à sa cause les possessions de l’Empire français, mais échoue lors de sa tentative de débarquement à Dakar à la fin de septembre 1940. Il parvient néanmoins à obtenir le ralliement du Tchad, de l’Afrique-Équatoriale française, de Madagascar et de la Réunion, et constitue le Conseil de défense de l’Empire (octobre 1940). Bien que ne disposant que de très maigres forces militaires, de s’emploie, par son attitude, à interdire à ses alliés, Anglais et Américains, de traiter la France libre en légion étrangère, et défend partout où il le peut les intérêts et les positions de la France dans le monde.

    Parallèlement à son activité internationale, le général de entretient un contact constant avec la Résistance intérieure par l’intermédiaire d’un ancien préfet de la IIIe République révoqué par Vichy, Jean Moulin, dont les efforts d’unification de la Résistance aboutissent en 1943 à la création du Conseil national de la Résistance (CNR), qui reconnaît de comme chef de la France libre.

    A la conférence de Casablanca, une entrevue organisée entre Giraud et de aboutit à la création du Comité français de libération nationale (présidé conjointement par les deux hommes avant que de n’en devienne quelque temps après le seul président), organisme qui est reconnu en août 1943 par les Alliés comme seul représentant de la France au combat.

    Cinq jours après le débarquement des forces anglaises, américaines et canadiennes en Normandie (juin 1944), de débarque à Courseulles. L’accueil qu’il reçoit sur le sol français établit définitivement sa légitimité aux yeux des Américains, qui doivent renoncer à l’établissement d’une administration alliée pour gouverner la France jusqu’à sa libération totale. Le 26 août 1944, de descend les Champs-Élysées en compagnie des chefs de la Résistance intérieure, acclamé par un million de Parisiens.

    Le 3 septembre 1944, de prend la tête d’un gouvernement qui perdure jusqu’en 1946. Durant cette période, le gouvernement préside à une série de nationalisations et de grandes réformes sociales. Craignant un retour aux institutions et aux pratiques de la IIIe République, de propose un projet de Constitution renforçant le pouvoir exécutif et doit faire face à l’opposition d’une majorité de l’Assemblée et il démissionne brusquement de toutes ses fonctions le 20 janvier 1946.

    Resté quelques mois à l’écart de la vie politique, de fait sa rentrée lors du fameux discours de Bayeux de juin 1946, au cours duquel il expose ses vues constitutionnelles.

    Il crée en avril 1947 le Rassemblement du peuple français (RPF), à Strasbourg. un mouvement qui remporte un large succès aux élections municipales d’octobre 1947. De fait progressivement du RPF une machine politique également dirigée contre les communistes. Riche d’un million d’adhérents en 1948, le RPF ne cesse ensuite de décliner pour perd progressivement son identité et disparaît en 1953.

    Retiré dans sa résidence familiale de Colombey-les-Deux-Églises, en Haute-Marne, de se consacre à la rédaction de ses Mémoires de guerre, se rendant à Paris une fois par semaine pour recevoir ses fidèles, des historiens et des journalistes, et effectuant plusieurs voyages, notamment en Afrique noire (1953, 1956) ou au Sahara (1957).

    À partir du printemps de 1958, les appels en direction du général de se multiplient jusque dans les milieux politiques qui lui sont peu favorables. Entre menace de coup d’État militaire et intrigues politiques, de s’impose comme le seul capable de résoudre la crise de régime, simultanément appuyé et par les tenants de l’Algérie française et par ceux qui voient en lui l’homme de la décolonisation.

    De forme un gouvernement et pendant l’été de 1958 il rédige la nouvelle Constitution, que 80 p. 100 des Français approuvent par référendum en septembre 1958 et, en janvier 1959, de est élu président de la République par un collège de quatre-vingt mille grands électeurs. La nouvelle Constitution instaure en France un régime parlementaire semi-présidentiel, appuyé sur le recours fréquent au référendum et dominé par un chef de l’État entendant exercer effectivement le pouvoir suprême.

    Après avoir apporté son soutien aux Français d’Algérie, de met au point, voyage après voyage, sa stratégie, consistant à obtenir la victoire militaire pour faire ensuite la paix sur les bases de l’« autodétermination » des Algériens, qui se voient offrir le 16 septembre 1959 le choix entre la « francisation », l’« association » (conseillée) et l’indépendance dont de prévoit qu’elle mènerait au chaos. Peu après la déclaration d’indépendance de l’Algérie, le général de est victime d’un attentat au Petit-Clamart, qui faillit lui coûter la vie (août 1962).

    De décide d’instaurer l’élection du président de la République au suffrage universel direct ce qui aboutit au dépôt d’une motion de censure, en octobre 1962, qui renverse le gouvernement de Georges Pompidou, successeur de Michel Debré depuis le mois d’avril. Conforté par une nouvelle majorité stable à l’Assemblée nationale, le général se consacre dès lors à une politique d’indépendance nationale face aux États-Unis, laissant à Georges Pompidou la gestion des affaires gouvernementales dans une période de forte expansion économique.

    À la première élection présidentielle au suffrage universel direct, en 1965, De doit affronter l’opposition de la gauche et est mis en ballottage par François Mitterrand au premier tour avant d’être réélu, au second tour, avec 55 p. 100 des suffrages exprimés. Le malaise économique, social et culturel de la France éclate lors de la révolte étudiante de mai 1968, qui est relayée par un puissant mouvement social. Pendant près d’un mois, de , donne l’impression que la situation lui échappe, et ne parvient à enrayer la crise qu’en juin 1968.

    De engage un grand mouvement de réforme, organisant un référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation, avec l’intention de vérifier l’adhésion des Français à sa politique et à sa personne. La victoire du « non » provoque, comme il l’avait annoncé, sa démission, qui est effective le 27 avril 1969.

    Retiré à Colombey, il s’éteindre, foudroyé par une rupture d’anévrisme, le 9 novembre 1970.


  • LE GRAND PALAIS :
    Il a été construit entre 1897 et 1900, ses façades sont l’œuvre de Deglane, Louvet et Thomas. Il possède une superficie de 35 000 m², avec un coupole intérieur haute de 43 m. Il fait partie des monuments construits à Paris pour l'Exposition universelle de 1900.
    Le palais a permis d'accueillir de nombreuses manifestations culturelles et commerciales : annuellement, entre 1900 et 1937, il a reçu le Salon des œuvres d’art contemporain, le Salon de l’automobile ou le Salon des arts ménagers, le Salon de livre, des Expositions temporelles.
    Une partie du Grand Palais a été fermée au public pour raisons de sécurité en 1993 ; puis réouvert en décembre 2005, avec une première manifestation publique sous forme d'une fête foraine.

  • LE PETIT PALAIS :
    Il a été édifié en face du Grand Palais en 1900 par Charles Girault. Il s'agit d'un palais érigé autour d’un vaste jardin intérieur.
    Il abrite aujourd’hui le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris avec les collections Dutuit, les collections Tuck et les collections municipales constituées d’œuvres de peintres français du XIXe siècle.
  • AVENUE DES CHAMPS-ELYSEES :
    Cette avenue est longue de 1 880 m ; elle relie la place de la Concorde à la place Charles-de-Gaulle. Elle bordée de jardins de la Place de la Concorde jusqu'au rond-point des Champs-Élysées, puis bordée par de belles immeubles jusqu'à la place de Charles-de-Gaulle.


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