La disparition des voitures automobiles
Résumé de la Thèse en Histoire Ancienne Européenne du XX ème siècle
Soutenue par PBS 12 01 89 27 75 07
(Conte fantastique)
Auteur : Dr Pierre Bailly-Salin

Le 15 avril 2886.
À l’Université de Paris - Surboum XV.

L’existence, au début du vingtième siècle, d’engins de transport terrestre appelés automobiles est maintenant communément admise par la communauté scientifique des historiens de cette période.

On se rappelle la querelle sémantique qui a déferlé dans les années 2875 sur la dénomination exacte utilisée par les usagers de l’époque. Si Masters a bien établi que “ automobile “ et “ auto”  étaient synonymes, dérivant l’un de l’autre par le classique phénomène de simplification d’usage de Kendell ( “ New linguisitic approach “ London  2096 ) d’autres mots ont été, au cours des siècles, considérés comme des équivalents valables.

Ainsi “ bagnole”  est admise par presque tous les histo - linguistes, bien que tous ne sont pas d’accord sur le genre, masculin ou féminin. Voiture est aussi admis depuis longtemps (Depaw : 2492) et d’ailleurs considéré comme “ synonyme du premier rang “.

Par contre les mots comme “ caisse “ ou “ tire “, parfois utilisés semble - t - il, pour désigner ces modes de transport sont encore l’objet de sévères discussions entre spécialistes et contestés par certains mais ces querelles ne nous retiendront pas ici. Pas plus que la filiation retenue par Hevald du mot Phaéton, considérée comme sans rapport par notre collègue Renault.

Enfin “ Nénette ”, incontestablement utilisée en Région Parisienne pour désigner quelque chose d’assez proche : “ On a pris Nénette pour aller à Joinville : quelle belle partie de bagnole si on n’avait pas crevé (?) au retour”  cité par  Aukinloch ( B.N. Fond Larsouille  1956 ), a été récusé formellement par Villain  qui fait autorité  en la matière et qui n’a pas retrouvé d’autres exemples convaincants.

C’est dire l’obscurité qui entoure aujourd’hui encore la question de ces engins apparus progressivement, on le sait, vers 1879 - 1885 et disparus brutalement vers 2012 - 2013. Les discussions sur le nom ne sont là que pour cacher notre ignorance concernant ces automobiles - autos - bagnoles de nos lointains ancêtres.

La destruction par le virus XZ 2126 B en cette année 2126, si catastrophique pour la recherche historique, a fait quasi disparaître toutes les données informatiques.  L’informatique de l’époque pour balbutiante qu’elle était devait cependant avoir été le mode le plus utilisé pour le stockage des données, ce qui explique la catastrophe qui’a constituée cette invasion des systèmes par les virus dont le plus nocif cité en référence a entraîné la perte de quasi toutes les données objectives.

Les documents “ papiers “ ( Gutenberg : 1598 ou 1789 ) offrent plus d’informations valables bien que la plus part ont été détruits par la guerre atomique de 2087 ou ont beaucoup souffert des effets du temps. De la masse probablement énorme des données, les rares qui ont échappé et sont utilisables proviennent de sources peu fiables ( Fidji, Cook Island, Kiribati ! ).

On a cependant des représentations assez précises de ces fameuses autos qui, notons le au passage, ne constituaient pas une espèce aux caractères fixes. D’importantes mutations semblent en effet avoir affecté à répétition la forme et les performances de ces engins qui avaient manifestement une grande importance dans l’histoire du XX ème siècle. Des changements annuels à l’automne ( Salon ) ont été signalés en Europe de l’Ouest sans que l’on s’accorde sur leur origine.

On connaît à ce sujet l’hypothèse de Grinwell sur le gigantisme qui aurait affecté les automobiles puisqu’on a retrouvé des fossiles monstrueux de près de quinze tonnes ce qui a conforté ce chercheur dans l’hypothèse hasardeuse d’une extinction par gigantisme dégénératif identique à celui des dinosaures et autres mammifères pré - préhistoriques. Un squelette de dix mètres de long a été exhumé récemment en Amérique du Nord au bord de l’Hudson ( Rockel ) et portait un nom à l’arrière dont on a pu déchiffrer une partie : “ Cadil... “

Mais le nanisme a été aussi signalé et étudié et l’on a des documents incontestables d’autos dont la dimension hors tout ne devait pas excéder deux mètres, voir moins !

 Nous savons donc peu de choses fiables sur les autos si ce n’est l’existence habituelle de quatre roues, d’un moteur assez rudimentaire dont on ignore la nature exacte du carburant.

D’aucun ont prétendu que ce carburant était d’origine fossile ! Cela peut apparaisse invraisemblable qu’une civilisation, certes balbutiante mais qui avait à son crédit des réalisations dont nul ne nie certaines  qualités, ait pu être à ce point inconsciente de l’avenir pour  épuiser des stocks par définition non renouvelables.

 Les travaux de l’École Moyenne Orientale ( Riyad )  qui font autorité en ces matières - on se demande d’ailleurs bien pourquoi cette région s’est ainsi spécialisée sur de sujet - ces travaux donc montrent sans discussion qu’il en était bien ainsi et que le carburant le plus employé était bien d’origine fossile, du genre hydrocarbure.

On peut regretter l’absence de crédits de recherche suffisants pour tenter d’élucider des questions concernant ce passé des moyens de déplacements  humains au cours des temps et l’on est réduit à des hypothèses parfois hasardeuses.

Ce travail, à l’ambition limitée, vise à établir une hypothèse étiologique sur la disparition de ces véhicules dont l’existence a donc duré plus d‘un siècle après avoir connu un succès immense dont l’amplitude a été remarquablement étudiée par l’École Indonésienne d’Histoire du XX ème siècle.

On savait de diverses sources que les autos ou automobiles avaient disparu de la surface du globe dans la première moitié du XXI ème siècle. Le phénomène semble avoir été relativement brutal pour certains, pour d’autres il aurait été au contraire fort long. Quoiqu’il en soit cette disparition demeure à ce jour largement inexpliquée bien que les hypothèses - dont certaines farfelues - n’ont pas manqué au cours des siècles.

On a évoqué une pollution liée au carburant inconnu et devenu insupportable : c’est l’ hypothèse toxique de Montpapa ( Monza : 2250 ) )  alors que d’autres auteurs ont pensé à des phénomènes de mode ( étiologie sociologique de Bourdiable ; école du Mans : 2312. Nous avons déjà fait des allusions aux hypothèses évolutionnistes telles celles qui sont dites dégénératives par gigantisme ou moindrement nanisme, sans en cacher le caractère hautement spéculatif.

Nous nous situons dans la perspective d’une hypothèse “ événementielle pondérée” , à savoir que, sans négliger des facteurs à longs termes, nous considérons que des faits, en apparence mineurs, ont pu jouer un rôle ( déclenchant ? ) dans la disparition des engins de transports dits automobiles ou autos.

Loin de viser à constituer une synthèse générale, ce travail personnel veut rester ponctuel, fidèle à ses origines car il n’a été rendu possible que grâce à la découverte fortuite dans un bunker abandonné à vingt kilomètres au sud de Paris ( France ) de plusieurs salles dont les portes étaient surchargées d’indications diverses se superposant comme c’est, hélas !, fréquent. Sous une inscription de peinture épaisse en écriture cursive “ Mort aux vaches “ ( ?? )  à la signification incompréhensible, on a retrouvé une plaque avec les initiales  “ P.P “ imprimées en creux.

On rappellera que l’usage de sigles et initiales était d ‘usage courant au début de ce millénaire, compliquant singulièrement la tâche des futurs chercheurs. Selon nos recoupements, le second P renvoie d’évidence à Paris, capitale de la France sous la période dite des Républiques ( R. F. : 1871 - 2089 ), à distinguer de l’homonyme, R.F. pour Royaume de France, nettement plus ancien. ( Histoire de l’Antiquité en Péninsule Européenne 215 - 2120 par Chi En You et all. )

Ce bunker en épais béton et à demi enterré a résisté aux outrages du temps et des vicissitudes de l’histoire, guerre atomique comprise. Connu des autorités locales, il a défié le temps protégé selon nous, par les dégâts que n’auraient pas manqués d’occasionner sa destruction. À la surprise générale, il contenait des archives dont certaines étaient encore utilisables

.Les équipes des Professeurs Dupont, Brsteskezski, Gandhadura- Choulavarady et de Madame Stock ont établi un relevé des documents des dix salles les mieux conservées.

Les cartons qui ont été l’objet de notre étude sont répertoriés :
“ Rapport de l’enquête de l’Inspection Générale des Services ( IGS ) à Monsieur le préfet de Police sur les événements de la VP ( ? ) au mois de décembre 2012 “

Dès le titre, nous avions un problème sémantique à élucider : VP pour Voiture Particulière ou, deuxième hypothèse, pour Voirie Parisienne. Un collègue Britannique a suggéré Voie Publique qui nous a finalement semblé répondre très étroitement au contexte du rapport.

Quoiqu’il en soit le rapport traite de la disparition des automobiles à Paris ou plus précisément du début et des commémoratifs de celle - ci.

Le rapport tente d’établir les causes du phénomène en une série d’hypothèses dont certaines restent obscures pour nous, historiens du vingt - neuvième siècle.

Il est fait ainsi mention comme une des causes plus lointaines des événements de “ couloirs “, mystérieux couloirs qui auraient réduit drastiquement l’espace de circulation des autos. Notre hypothèse est que ces fameux couloirs auraient été réservés aux piétons, leur circulation troglodyte étant - peut - être saturée ( ? ) : Voir :  “  Métro - Boulot - Dodo “.

Le rapport insiste sur le commencement - prévisible disent les rapporteurs - des difficultés un jeudi soir. La semaine de quatre jours de travail hebdomadaire concentrait les départs en congé cette soirée du jeudi, qui constituait depuis longtemps un “ point noir “. Et les auteurs d’insister sur les avertissements que le Préfet de Police avait depuis longtemps lancés sur ces “ départs moutonniers”  “ et les “ campagnes “ qui auraient échoué à endiguer ces “ transhumances “.

Ce mot campagne est intéressant car il a été utilisé par Augenais pour son explication du déclin des villes au profit des zones rurales et il étaye son hypothèse sur l’allusion aux moutons et au concept de  “ Bison futé “, animal que certains croient mythique et que d’autres voient comme occupant traditionnel des campagnes dont il aurait été l’emblème. ( ? ). Le mot transhumance avait été utilisé par les auteurs de cette époque pour caractériser ces déplacements en masse, déplacements incontrôlables par les autorités notons - le ! . Le mot renvoie de nouveau aux troupeaux  de moutons, animaux disparus depuis le XXII ème siècle lors de séries d’épizooties dont la tremblante du mouton. .

Quoiqu’il en soit il pleuvait ce jeudi soir de décembre et les auteurs insistent lourdement sur ce détail qui pourrait apparaître comme négligeable. Rappelons qu’en 2012 il n’y avait aucune des conditions de la maîtrise des climats, fonction qui ne devint efficace  qu’en 2200 et fut une des causes majeures des grandes guerres climatiques du vingt quatrième siècle jusqu’au Traité de Sceaux ( d’où, dit - on, l’expression : “ Il pleut à Sceaux “ )

Ce jeudi soir pluvieux incriminé précédait enfin de peu la fête de Noël, fête païenne centrée sur un repas pantagruélique nocturne à la forte composante totémique ; il semble que ces fêtes augmentaient l’usage des automobiles sans qu’on puisse donner une explication causale valable à cette inter - relation.

Une note en bas de page, tout à fait incompréhensible, mentionne :
“ Nous insistons sur le fait qu’il n’ y avait pas de grève ce jour-là “

Or Paris était à plus de deux cents kilomètres de la mer et je n’ai pas trouvé d’interprétation pour cette indication cependant manifestement tenue pour importante par les auteurs du rapport.

Le premier “ fait causal”  relevé par le rapport serait vers 17 heures 30, heure locale, la survenue d’un “ accrochage “ ( ? ) entre deux véhicules au carrefour du Châtelet. La chose n’aurait pas eu d’importance, suivant nos auteurs, si, juste à ce même moment, les “ feux “ ( ? ) du boulevard Saint Germain et Saint Michel n’étaient tombés en panne.

Enfin, à distance de ces deux phénomènes, rue de Tolbiac un autobus était lui aussi tombé en panne tandis que, avenue de Messine, un accident immobilisait deux automobiles.

Pour les rédacteurs du rapport, les choses semblent à la fois limpides et complexes et la conjonction de ces événements, mineurs en eux - mêmes on en conviendra, leur paraissent suffire à expliquer ce qui s’en est  suivi par un “ effet en domino “.

J’emprunte à dessein cette expression de stratégie militaire du temps des guerres - conventionnelles bien entendu - car elle était en usage à cette époque.

Si on suit leur raisonnement, l’accrochage du Châtelet a entraîné une difficulté dans l’écoulement du flux des véhicules, difficulté qui s’est répercutée sur une partie de la Voirie et il en fut de même des incidents rue de Tolbiac et avenue de Messine et ce serait la conjonction des trois incidents qui a entraîné la paralysie qu’ils vont ensuite décrire.

Par contre on comprend moins aisément l’influence des “ pannes de feux “. Il est difficile d’imaginer que la circulation était réglée en pleine agglomération par des feux de bois ou tout autre combustible, ce qui est pourtant l’hypothèse à laquelle nous sommes conduits :  aurait - on  manqué de combustible à un ou plusieurs carrefours ??? ....

Le rapport décrit “ l’embouteillage monstre “ qui s’en suivit. Rappelons que “ la bouteille “ était un élément important du vécu des habitants de R 22, appelée à l’époque soit Gaule soit France, soit R.F. ( voir plus haut ). On trouve aussi Hexagone, employé indifféremment.

Nous avouons n’avoir pas d’explication sur cette expression d’embouteillage qui pour beaucoup tient plus de la métonymie que de la métaphore.

Quoiqu’il en soit cet “ embouteillage “ ressemblait à une paralysie complète de la circulation. Le rapport donne des exemples ; blocage absolu sur douze des arrondissements centraux et presque complet sur seize communes de banlieue. Les exemples abondent : nous en citerons quelques-uns :

Avenue Parmentier : aucun mouvement à partir de 18 heures. File ininterrompue de Marnes la Vallée à Cergy Pontoise : vitesse : vingt mètres à l’heure.

Après ce constat, le rapport embraye ( si l’on ose dire ) sur les suites de cet arrêt de la circulation ; je le cite :
“ À partir de 22 heures, les premiers abandons de voiture sont signalés boulevard de Sébastopol et le mouvement fait tache d’huile dans toute la rive droite. Des bagarres entre automobilistes éclatent un peu partout mais sans gravité, limitées à quelques individus perdant leur contrôle. C’est d’un commun accord que les propriétaires ferment à clef leurs véhicules, les laissant au milieu de la chaussée ( rue ) et décident de rentrer chez eux par d’autres moyens  “

À un autre endroit du rapport, il est fait état de l’état des lieux vers 2 heures du matin boulevard Pereire :
“ Les véhicules sont les uns derrière les autres, dans l’état et à l’emplacement où les ont laissés les conducteurs obstruant le boulevard dans les deux sens ; aucune opération de dégagement n’est possible dans ce secteur les rues adjacentes étant dans le même état. On peut estimer à 2 % des conducteurs qui dorment dans leur voiture ayant décidé de ne pas l’abandonner. Il est impossible d’estimer le nombre de ceux qui ont trouvé refuge à proximité - bureaux, hôtels, amis voire particuliers. Le calme règne maintenant dans l’arrondissement  “

Dans une seconde partie, fort instructive, le rapport analyse les suites immédiates de ce jeudi que l’on peut qualifier de “ noir “ !.

Les automobilistes seraient revenus dans la matinée rechercher leur bien ; mais les difficultés - on parle même de paralysie - de circuler dans la RP “ région Parisienne “?)  ont fait que seuls certains ont pu arriver jusqu’au lieu où ils l’avaient abandonné et que le nombre de véhicules qui restaient immobilisés sur la chaussée empêchait tout mouvement de véhicules et ce vers les onze heures du matin.

De plus les arrivées des conducteurs venus tenter de récupérer leur automobile étaient décalées dans le temps, certains étaient à pied d’ œuvre  alors que d’autres ne l’étaient pas : il aurait fallu une synchronisation parfaite qui n’ a pas été possible et les auteurs de ce rapport sont sévères sur la légèreté et l’indiscipline des usagers  comme ils le  sont vis-à-vis des “ pouvoirs publics” , désignés comme débordés, résignés et impuissants.

Dès 15 heures, la majorité des automobilistes avaient perdu tout espoir de récupérer leurs voitures agglutinées les unes derrière les autres, les carrefours étant plus spécialement le lieu d’enchevêtrements décrits comme inextricables. Les véhicules ont donc été abandonnés dans la rue et le sont resté.

On signale les jours suivants des tentatives tout aussi vaines et anarchiques de dégager les rues des milliers d’autos tant il était impossible de réunir au même moment les propriétaires des épaves.

Le mot ” épave “ est cité dès la troisième partie du rapport qui décrit l’enlèvement progressif des dites épaves. Il est fait état de l’interdiction faite aux particuliers de se servir de leurs voitures dans les agglomérations, et ce jusqu’à nouvel ordre mais le rapport s’arrête à une date très proche des événements.

Ce serait donc à partir d’un encombrement monstrueux que les automobiles ou autos ont été abandonnées pour servir de moyen de transport et ce avec une brutalité que rien, apparemment n’avait fait prévoir.

L’auteur n’a pas eu la possibilité d’effectuer d’autres recherches sur le sujet et de pousser plus avant l’histoire de cet abandon des “ automobiles “ du moins dans le détail chronologique. Se pose aussi la question de la poursuite de l’usage de l’automobile dans ce qui, à cette époque, était appelé campagne et qui semblait encore avoir une réalité, une étendue  et une consistance  qu’elle a perdue depuis cinq cents ans au moins

On s’est souvent posé la question de ce qui avait remplacé la voiture, la caisse ou la tire sous réserve que des particularités aient existé derrière ces appellations para - synonymiques.

L’auteur s’est cru permis d’échafauder une théorie personnelle qu’il ose ici exposer succinctement, en forme de conclusion mais sans lui donner une forme par trop académique.

On sait qu’à peu près à la même époque - 1880-2010 - existait un autre moyen de transport terrestre : le “ train “ ou “ TGV “ ou “ tacot “ - variables de dénomination -  fait de voitures inertes tirées par une motrice située à l’avant du convoi, dite “ locomotive “. (  Chalais in “ History and transportation in the beggining of the XXème century  “ Oxford 2557 ).

On ignore en fait l’antériorité de l’un ou de l’autre de ces modes de circulation, train et voiture, leurs inter - actions réciproques et dans quelle mesure des influences communes ou divergentes s’exprimaient entre eux. On sait que train et auto avaient des roues, un système de desacélération mais on ignore pratiquement tout de leurs points communs et de leurs divergences techniques.

L’auteur s’est plu à imaginer que, au vu de l’incroyable jeudi noir dont le retentissement à dû être immense, on peut l’imaginer facilement, plusieurs conducteurs auraient eu l’idée d’accrocher leur propre véhicule à une voiture de tête  tractrice et de se laisser ainsi conduire sans effort.

La lecture d’ un incunable peu connu de 2000, L’ “ Équipe “, conservé à la bibliothèque de l’Université d’Accra, a permis à l’auteur de retrouver un personnage, joueur de “ football “ de son état, nommé Loko qui semblait jouir d’une certaine célébrité.

Ne pourrait - on pas faire l’hypothèse que c’est ce même Loko - ou un de ses parents - qui ait eu l’idée de ces accrochages de voitures inertes derrière une voiture de tête dont le nom - locomotive ou lokomotive - viendrait donc du patronyme de son inventeur  et de sa motivation personnelle dans l’application de ce nouveau mode de transport urbain et péri - urbain !



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