Joubarbe (Barbe de Jupiter) - Sempervivum (Toujours vivante - Toujours verte)
Europe - Alpes - Pyrénées - Asie occidentale
(de la famille des Crassulaceae)

  • Joubarbes - Sempervivum(s) :

    Généralités :

    • Des plantes dicotylédones grasses vivaces tapissant les rocailles, rustiques, d'environ 30 à 40 cm de hauteur, aux feuilles vertes persistantes et à floraison en juillet - août.

      Parmi les Joubarbes les plus connues : joubarbe des toits ; joubarbe des montagnes ; joubarbe araignée ; joubarbe des sables ; joubarbe calcaire et joubarbe Rauhreit (d'horticulture).

    • La joubarbe des toits croît ordinairement sur les toits et les vieux murs.

    • Le nom latin " Sempervivum " se compose de " semper " = toujours et " vivum "= vivant : donc ce nom évoque le caractère vivace (toujours vivant ; toujours vert) et persistant de la plante (sans eau ni terre).
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      Le nom " Joubarbe ou Jovibarba ou Barbe de Jupiter " comporte deux éléments : " jou- " vient de " jovis " ou " Jupiter " et " barba " de " barbe ", car la pointe rouge des feuilles fait référence à la barbe rousse de Jupiter.

      Dans la mythologie Gréco-romaine Jupiter (Zeus) possédait une arme redoutable, c'était la foudre et curieusement, les joubarbes ont été utilisées pour leurs prétendues vertus anti-foudre, d'où les coutumes de les planter sur les toits de chaumes. Pratiquement, les anciens, par leurs expériences ont constaté que la foudre ne frappait pas les toits des maisons recouverts par les joubarbes

      Les joubarbes ont été également appelées :
      • " Artichauts de murailles " ; " Artichaut des toits " ; " Artichauts sauvages " et " Artichaut bâtard " pour leur ressemblasse aux capitules des artichauts.
      • Chou de chèvre.
      • " L'herbe-aux-cors " ; " l'herbe-aux-coupures " parce que dans certaines régions, ont été utilisées pour soigner les plaies et les blessures superficielles.
      • La joubarbe était connue chez les anciens auteurs comme Théophraste (IV° siècle av. J.-C.) et Discoride (I° siècle ap. J.-C.) sous le nom " d'Aizôon ".

    • Les feuilles de base sont grasses, épaisses, charnues et succulentes ; ovales à extrémité pointue et rouge ; sur le sol, elles forment des rosettes serrées. Les rosettes de feuilles de la joubarbe araignée sont couverte par un revêtement filamenteux blanchâtre ressemblant à une toile d’araignée.

    • La tige florifère est dressée et épaisse, pouvant atteindre parfois 30 à 40 cm de haut.

    • Les fleurs sont roses striées ou blanches jaunâtres, de 2 à 3 cm de diamètre ; les sépales sont plus courts que les pétales. Ces pétales sont au nombre de 10 à 18, de couleur rose, striés et étalés en étoile, avec un nombre important d'étamines (au moins 5).

    • Chimiquement, les joubarbes contiennent une forte proportion d'acide formique, d'acide malique, de malate de calcium, du tanin, une résine et du mucilage.

    • Consulter également :

  • Références :
    • Girard Guillot. Guide des fleurs du jardin. Bellin- 2015, p:279.
    • Larousse des plantes & fleurs de jardin. Edition 2012.
    • Dictionnaire numérique Cordial
    • Paul-Victor Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Omnibus 2010.
    • Jean-Marie Polese. Encyclopédie visuelle des plantes sauvages. Artémis 2007.
    • Henri Coutière. Le monde vivant, Histoire naturelle illustrée. Les Editions Pittoresques - Paris 1930.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : 7 Mai, 2017

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