Benoîte commune (Geum urbanum) : les feuilles de la plante


Benoîte commune (Geum urbanum) : les feuilles de la plante
الحشيشة المباركة : أوراق النبتة

  • Benoîte commune (Geum urbanum) :

    • Elle est vulgairement appelée "Herbe bénie (bénite)", "Benedicta", ou "Herbe de saint Benoît" et également "Galiote".

    • Une plante de la famille des " Rosacées ", dicotylédone (dont l'embryon a deux cotylédons, lobes foliacés s'insérant dans la graine), vivace, poilue, de 25 à 60 cm de hauteur, à court et épais rhizome (tige souterraine émettant à chaque printemps des racines et des tiges aériennes) revêtu d'un chevelu de racine exhalant par froissement une odeur très proche de celle de clou de girofle et qui est à l'origine de ancien nom "Caryophyllata".

    • Les fleurs sont simples, jaunes dorées, de 1 à 1,5 cm de diamètre ; aux cinq pétales et double calice chacun est composé de cinq sépales séparés en se rabattant vers le sol après floraison. En effet sous les cinq sépales du calice se trouvent cinq autres petits sépales formant le "calicule".
      Benoîte commune : le calice et le calicule

      Au centre de la fleur on retrouve des étamines très nombreuses et bien visibles, de couleurs jaune doré évoluant autours du centre de la fleur formé d'un magma de pistils à styles courts.

    • Les fleurs de la benoîte commune ressemblant à celles du fraisier.

    • Les feuilles supérieures sont vertes, trilobées, mais les trois lobes sont parfois séparés l'un de l'autre partiellement ou complètement pour former trois folioles, juxtaposant deux folioles latéraux insérés autour de la tige qui porte la fleur.

    • Les fruits sont composés d'un amas compact d'akènes poilus et munis d'une longue arête (aiguillon) crochue leur permettant de s’accrocher aux poils des animaux et aux habits.

    • Floraison de mai à septembre ; fréquente jusqu’au 1800 m d'altitude.

    • Biochimie :
      Les principes actifs qui sont à l'origine des propriétés médicinales de la benoîte commune se trouvent surtout dans ses racines :
      • Jusqu'à 30 % de tanin ;
      • une essence aromatique (0,022 %) composée d'eugénol, le composant principal de l'huile essentielle distillée du clou de girofle ;
      • des hétérosides phénoliques ;
      • un colorant non bien identifié :
      • du saccharose.


Références :
dictionnaire numérique Cordial
Paul-Victro Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. omnibus 2010.
Marie-Thérèse Haudebourg. Roses du jardin. Hachette pratique. 2009.
Jean-Marie Polese. Encyclopédie visuelle des plantes sauvages. Artémis 2007.
Gérard Debuigne, François Couplan. Le petit LAROUSSE des plante qui guérissent. Larousse 2006.
Botanica : Encyclopédie de botanique et d'horticulture. Könemann. 2003.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : le 01 Mai, 2015

aly-abbara.com
Paris / France