Bourrache officinale  - Borrago officinalis - bleu ou rose - rôle de l'anthocyane - Famille des Borraginacées
Bourrache officinale - Borrago officinalis
(Bourrache commune - Bourre velue)
(Pain des abeilles)
(de la famille des Boraginaceae - Boraginacées)

Bleu ou rose : rôle de l'anthocyane et le pH prédominant.

  • Bourrache officinale - Borrago officinalis - Borago officinalis :

    • Plante annuelle de la famille des Boraginacées (Borraginacées, Boraginaceae, Borraginaceae; autrefois les Borragaceae ou Borraginées).

    • Les fleurs mesurent de 2 à 2,5 cm de diamètre ; elles ont la forme d'étoile régulière pentagone (actinomorphe) de couleur bleu d’azur vif, ou rose, avec des variétés de couleur blanc (Borago officinalis alba). Certaines fleurs sont de couleur rose à l'éclosion, puis les pétales virent vers le bleu en gardant souvent des nuances de violet.

      En effet, les pétales de la bourrache (comme les autres membres de la famille des Boraginaceae) contiennent un pigment floral nommé (l'anthocyane = bleu floral), mais ce pigment a besoin d'être dans un milieu alcalin pour rester bleu, et la moindre trace d'acidité le fait virer au rose (comme le papier de tournesol des chimistes), donc dans certaines fleurs de bourrache, à l'éclosion domine une certaine acidité d'où leur couleur rose qui vire vers le bleu avec le retour de l'alcalinité.

      En déposant une fleur de Bourrache officinale de couleur bleue dans une solution acide (exemple : jus de citron dilué), on constatera au bout de deux heures que la couleur des pétales de cette fleur a viré vers la couleur rose.
      Cela s'explique par le virage du pH dans les structures des pétales d'un pH alcalin (>7) à un pH acide (< 7).
      Sous l’influence de l'acidité ambiante, l’anthocyane (bleu floral) contenue dans la fleur a viré du bleu au rose.

      Le pH : mesure de l'acidité ou de l'alcalinité d'une solution en fonction de sa concentration en ions hydrogènes et suivant une échelle logarithmique de un à quatorze. [Le procédé basique ou procédé Thomas].

  • Références :
    • Dictionnaire numérique Cordial
    • Gérard Guillot. Guide des fleurs du jardin. Bellin- 2015, p:259.
    • Jean-Marie Delecroix. Les 200 meilleurs alime,ts santé. p:204-205. Larousse 2015.
    • Maurice Reille. Dictionnaire visuel de botanique. Ulmer 2014.
    • Larousse des plantes et fleurs de jardin. Editions Larousse 2012.
    • Paul-Victor Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. omnibus 2010. p:177-179.
    • Les plantes médicinales. p:183. Sélection du Reader's Digest 2008.
    • Jean-Marie Polese. Encyclopédie visuelle des plantes sauvages. Artémis 2007. p:181.
    • Wuyts Daniel. Propriétés diétiques et médicinales des nos aliments et épices. Tom e 1, p:336-337. satas 2007.
    • Gérard Debuigne, François Couplan. Le petit LAROUSSE des plante qui guérissent. Larousse 2006. p:230-232. 
    • Botanica : Encyclopédie de botanique et d'horticulture. Könemann. 2003.
    • L'almanach du jardinier 2000. p:19. Les nouveaux Jardiniers.
    • Henri Coutière. Le Monde vivant -Histoire naturelle illustrée. Tomme cinquième. Les Editions Pitttoresques. 1930. p:272.
    • Avicenne. Canon de la Médecine. Livre II (les médicament simples) , page 352.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : 18 Août, 2019

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