Bourrache officinale  - Borrago officinalis - Vie d'une fleur - Famille des Boraginacées
Bourrache officinale - Borrago officinalis
(Bourrache commune - Bourre velue)
(Pain des abeilles)
(de la famille des Boraginaceae - Boraginacées) É
Vie d'une fleur

  • Bourrache officinale - Borrago officinalis - Borago officinalis :

    • Plante annuelle de la famille des Boraginacées (Borraginacées, Boraginaceae, Borraginaceae; autrefois les Borragaceae ou Borraginées).

      Son non vient du latin "Burra", une sorte d'étoffe grossière à longs poils. Les auteurs arabes l'appellent " Liçan-athaour - لسان الثور " c'est-à-dire "Langue de taureau", en relation avec la forme de ses feuilles. L'autre nom arabe : (حِمْحِم) de la famille des (حِمْحِميات).

      Les autres noms de la plante : Bourrache commune, Bourre velue, Pain des abeilles, Borrache, Borrage, Bourraiche, Bourritch. Dans certaines campagnes en France, la Bourrache est le nom d'une plante de la même famille, il s'agit de la Vipérine.

    • Originaire de la Syrie et de l'Asie Mineure, mais actuellement on la retrouve en Europe dont la France et autour du Bassin méditerranéen occidental (où elle a été introduite par les Arabes au Sud de l'Europe à partir de l'Espagne ; elle est présente actuellement en Amérique du Nord.
      La Bourrache officinale peut être cultivée, mais à l'état sauvage, on la retrouve souvent près des habitations humaines.

      Elle croit dans les terrains ensoleillés, vagues ou cultivés, aux bords des chemins et les décombres. Il s'agit d'une plante peu fréquente, inexistante au-delà de 1800 mètres d'altitude.

    • Une plante herbacée formant des touffes de 15 à 60 cm de hauteur entièrement hérisse de longs poils raides et légèrement piquants. Cette particularité (comme les autres plantes de la famille des Boraginaceae) permet de nommer la plante d'aspérifoliée, c'est-à-dire couverte de gros poils rugueux, parce qu'ils sont imprégnés par le calcaire extrait du sol par la plante.

    • La vie d'une fleur :

      Floraison : du mai à septembre.

      24 à 48 heures après l'éclosion, la fleur commence sa dégradation en fermant son calice par le rabattement de ses cinq sépales, soit lentement, soit rapidement :

      • La fermeture lente du calice entraîne le détachement complet, en monobloc de la corolle, de ses attaches avec le pistil ; ce monobloc comporte les cinq pétales, les cinq étamines et l'anneau central qui les soude ensemble. Ce monobloc détaché, en restant à l'intérieur du calice, s'assèche, se rétracte, puis plutard, sous la pression à l'intérieur du calice, il sera expulsé lentement à l'extérieur de ce dernier sous d'amas asséché.

      • La fermeture du calice est rapide, dans ce cas-là, la rabattement rapide des sépales vers l'intérieur entraîne la désolidarisation complète et rapide de la corolle fraîche de ses attaches avec le pistil, puis son expulsion rapide, hors de la cavité calicielle, en monobloc comportant les 5 pétales et les 5 étamines.

      • Dans ces deux cas, le seul élément restant à de la cavité calicielle fermée est le pistil avec son style et son ovaire dans lequel se développera les fruits, bien sûr, si les ovules ont été fécondés.


  • Références :
    • Dictionnaire numérique Cordial
    • Girard Guillot. Guide des fleurs du jardin. Bellin- 2015, p:279.
    • Jean-Marie Delecroix. Les 200 meilleurs alime,ts santé. p:204-205. Larousse 2015.
    • Maurice Reille. Dictionnaire visuel de botanique. Ulmer 2014.
    • Larousse des plantes et fleurs de jardin. Editions Larousse 2012.
    • Paul-Victor Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. omnibus 2010. p:177-179.
    • Les plantes médicinales. p:183. Sélection du Reader's Digest 2008.
    • Jean-Marie Polese. Encyclopédie visuelle des plantes sauvages. Artémis 2007. p:181.
    • Wuyts Daniel. Propriétés diétiques et médicinales des nos aliments et épices. Tom e 1, p:336-337. satas 2007.
    • Gérard Debuigne, François Couplan. Le petit LAROUSSE des plante qui guérissent. Larousse 2006. p:230-232. 
    • Botanica : Encyclopédie de botanique et d'horticulture. Könemann. 2003.
    • L'almanach du jardinier 2000. p:19. Les nouveaux Jardiniers.
    • Henri Coutière. Le Monde vivant -Histoire naturelle illustrée. Tomme cinquième. Les Editions Pitttoresques. 1930. p:272.
    • Avicenne. Canon de la Médecine. Livre II (les médicament simples) , page 352.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : 1 Octobre, 2019

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