Nénuphar Escarboucle - Nymphéa Escarboucle - Famille des Nympheaceae - Nymphéacées - Plante horticole - Description de la plante

Nénuphar Escarboucle - Nymphéa Escarboucle
(description de la plante)

(de la famille des Nympheaceae - Nymphéacées)


Consulter également :
1- Lotus sacré (blanc) - Nelumbonaceae
2- Lotus sacré (rose) - Japon - Nelumbonaceae
3- Lotus bleu du Nil (Nympheaceae)
4- Nénuphar blanc - Nymphéa blanc - Nymphea alba (Nympheaceae)
5- Nénuphar blanc (Nymphea alba) - Des cultivars - (Nympheaceae)
6- Nénuphar jaune - Nuphar lutea (Nympheaceae)
7- Faux Nénuphar - Nymphoïdes peltata - Nymphoides Peltata
8- Nymphéa Fusée Rouge de Rubra - Nymphaea Rubra Red Flare - Inde

9- Jacinthe d'eau - Eichhornia crassipes (Pontederiaceae) - Inde

  • Nénuphar Escarboucle - Nymphéa Escarboucle :

    • Plante aquatique vivace formant de vastes colonies dans les eaux calmes, dormantes et peu profondes (étangs, marais, lacs, bassins d'eau...) ; elle est obtenue par culture (horticole = n'est pas sauvage).

    • Les feuilles du nénuphar escarboucle s'étalent et flottent à la surface de l'eau ; elles sont presque rondes, en forme de cœur, de 10 à 20 cm de diamètre, de couleur verte bleutée et luisante. Chaque feuille est portée par un pétiole (de 20 à 60 cm selon la profondeur), en grande partie il évolue dans l'eau.

    • Les fleurs du nymphéa blanc sont solitaires, légèrement odorantes, diurnes (elles s'ouvrent vers 7 heures du matin pour se refermer vers seize heures de l'après-midi) elles prennent la forme de grandes étoiles pouvant atteindre les 10 à 12 cm de diamètre et portées sur un long pédoncule ; elles sont composées d'une corolle de 20 à 35 pétales de rouges répartis en plusieurs couches. Très nombreuses étamines de couleur jaune d'or disposées autour d'un réceptacle charnu et étoilé (lobé).

      Elles ne contiennent pas de nectar, malgré cela, dans la journée, elles attirent bien les insectes pollinisateurs.

      Une fois fanées, elles restent sous l'eau pour achever leur maturité et se transformer en fruits qui se séparent de la plante et éclatent pour libérer leurs graines au fond de l'eau.

      Les fruits sont charnus et jaune-orangé à sommet aplati et aux bords lobés ressemblants aux capsules de pavot d'où le nom donné au Moyen-âge à la plante : (Papaver palustre).

      Floraison : du juin au septembre.

  • Références :
    • Dictionnaire numérique Cordial
    • Gérard Guillot. Guide des fleurs du jardin. Bellin- 2015, p:479.
    • Petite encyclopédie des divinités et symboles du Bouddhisme tibétain. Claire Lumière 2014.
    • Larousse des plantes et fleurs de jardin. Editions Larousse 2012.
    • Paul-Victor Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. omnibus 2010. p:672-673.
    • Gérard Debuigne, François Couplan. Le petit LAROUSSE des plante qui guérissent. Larousse 2006.
    • Botanica : Encyclopédie de botanique et d'horticulture. Könemann. 2003.
    • Henri Coutière. Le Monde vivant -Histoire naturelle illustrée. Tomme cinquième. Les Editions Pitttoresques. 1930. p:131-132.
    • Le livre des symboles. Taschen. p:158-161.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : 12 Septembre, 2021

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Paris / France