Lotus sacré - Nelumbo nucifera - Nymphea lotus - Famille des Nelumbonaceae - Nélumbonacées - Description de la plante

Lotus sacré - Nelumbo nucifera
(description de la plante)
(Nelombo nucifera - Nelumbium speciosum
- Nymphea lotus)
(de la famille des Nelumbonaceae - Nélumbonacées)


Consulter également :
1- Lotus sacré (rose) - Japon - Nelumbonaceae
2- Lotus bleu du Nil (Nympheaceae)
3- Nénuphar blanc - Nymphéa blanc - Nymphea alba (Nympheaceae)
4- Nénuphar blanc (Nymphea alba) - Des cultivars - (Nympheaceae)
5- Nénuphar Escarboucle (rouge) - horticole (Nympheaceae)
6- Nénuphar jaune - Nuphar lutea (Nympheaceae)
7- Faux Nénuphar - Nymphoïdes peltata - Nymphoides Peltata
8- Nymphéa Fusée Rouge de Rubra - Nymphaea Rubra Red Flare
9- Jacinthe d'eau - Eichhornia crassipes (Pontederiaceae)

  • Lotus sacré - Nelumbo nucifera - Nelumbium speciosum :
    En sanscrit : pankaja = né de la boue, et également " padme " ; " utpala = lotus bleu des Bouddhistes " - lianhua " en chinois et "renge" en japonais.

    • Plante aquatique pérenne à rhizome, originaire des régions chaudes de l'Asie (depuis l'Iran jusqu'au Japon) et du Nord de l'Australie, de la famille des Nélumbonacées.
      La plante forme de vastes colonies dans les étangs et les marais..

    • Le nom " nelumbo " vient de l'Asie, il signifie " haricot d'eau " ; l'adjectif  " nucifera " signifie " qui porte des noix ", il fait allusion à ses fruits et ses graines.

    • Les feuilles du lotus sacré sont de couleur verte bleutée ; entières de forme discoïde, elles peuvent atteindre un diamètre de 60 cm. Chaque feuille est portée par un pétiole de 1 à 2 mètres, en grande partie dans l'eau ; il est fixé au centre de la face inférieure de la feuille. Les pétioles des feuilles naissent des rhizomes enfoncés dans la vase boueuse du fond d'un bassin d'eau douce, étang ou d'une rivière.
      Ces feuilles coriaces ne s'étalent qu'à l'extérieur de l'eau, puis elles ne flottent pas et évoluent au-dessus de la surface liquide.

    • L'effet lotus est un phénomène de superhydrophobie causé par les caractéristiques de leur surface recouverte par la cire bleutée de structure nanométrique particulière : les gouttelettes de l'eau qui tombent sur la feuille, en raison de l'hypertension superficielle, elles se rassemblent et occupent une surface minimale en prenant une forme sphérique. Les gouttelettes d'eau en roulant sur la surface de la feuille entraient avec elles les particules de la poussière déposée.
      Cet " Effet Lotus " a été étudié par la " Biotechnologie " ou la " Biotechnique " afin d'obtenir des matériaux de revêtements de surface possédant la qualité d'autonettoyage.

    • Les fleurs du Lotus sacré sont solitaires, de grandes tailles pouvant atteindre les 30 cm de diamètre, portées sur un long pédoncule ; elles sont composées d'une corolle de 10 à 25 pétales de couleur rose, ou blanche rosée, répartis en plusieurs couches. Très nombreuses étamines disposées autour d'un volumineux pistil (réceptacle floral) spongieux en forme de pomme d'arrosoir et de couleur d'or. À la surface de ce pistil (le plateau ou le thalamus) on distingue de très nombreuses excroissances, ce sont des stigmates sortant d'alvéoles dans lesquels se développeront des graines comme des perles, de la taille d'une noisette, elles sont connues en Égypte sous le nom de " fèves égyptiennes ".

      Les graines du lotus sacré conservent leur pouvoir germinal pendant longtemps : en 1994, en Chine, les botanistes ont réussi de faire germer une graine de lotus conservée dans les sédiments d'un lac durant mille ans.

      Les fleurs s’ouvrent à l'aube, puis elles suivent le parcours diurne du soleil et enfin, elles se referment autour de son réceptacle floral au coucher de cet astre.

      Le lotus sacré prend naissance dans la vase boueuse des fonds des eaux douces, puis il croit en se nourrissant par les matières organiques en décomposition, mais une fois ses feuilles et ses fleurs sortent de ce milieu initial liquide et sale, elles s'ouvrent pour présenter à l'air libre des éléments non souillés, d'une propreté et d'une pureté immaculées. Cette netteté et cette virginité de la partie aérienne de la plante sont à l'origine de tout son vénérable symbolisme d'être le lieu de naissance et le siège où résident et trônent de multiples divinités dans les différentes religions et croyances humaines.
      Le mantra (syllabes ou mots sacrés, dans la religion hindoue et le bouddhisme) sanscrit : " Om mani padme hum = le joyau dans le lotus " est très bon témoin de la sacralité de cette plante.

      Les fleurs de lotus sacré ont le pouvoir de réguler leur température en dégageant de la chaleur afin de créer un environnement chaud attirant les insectes pollinisateurs.

    • Il s'agit d'une plante alimentaire : les parties consommables sont les gros rhizomes pleins d'amidon, les tiges (les pétioles des feuilles et les pédoncules des fleurs) et également les graines, soit fraîches, soit sèches et moulues.
      Chez Homère, on trouve le terme " Lotophages " qui fait allusion aux mangeurs de lotus.

    • Symbolisme de la fleur de lotus sacré :

      • Le lotus sacré possède, dans les civilisations et les religions de l'Asie, de l'Égypte et de l'Amérique Précolombienne, de forts symboles cosmogoniques (relatifs à relatif à la cosmogonie, à la création et la formation du monde et des planètes) : la plante naît du néant boueux et du liquide trouble comme s'il s'agit de l’œuf du début de la création naissant du chaos primordial (ou de la matière primordiale) et engendrant à son tour toutes les choses et tous les êtres vivants.

      • En Égypte ancienne le lotus fut le berceau de l'enfant Horus et dieu soleil R.

      • En Inde :
        Le lotus (padma) qui du l'eau terne est le symbole de la fécondité, la genèse, la création, la pureté l'épanouissement spirituel et connaissance. Elle est le siège de multiples divinités hindoues (Brahma, Lakshmi, Sarewati, Soma, dieu de la Lune...).

      • Dans l’Hindouisme :

        • Le dieu Brahma ou Brahman (dieu créateur, détenteur du savoir émetteur et révélateur des Védas) est né d'une fleur de lotus surgissant du nombril de Vishnou allongé sur les annaux du serpent Sheshnaga.

        • Sarewati, déesse de la connaissance et des arts, inventrice de l'écriture et la divinité de la parole ; épouse de Brahma. Elle représentée comme une belle femme au teint très clair, habillée avec des vêtements blancs.
          Ses attributs principaux sont un livre fait de feuilles de palmier, une veena (instrument musical à cordes avec lequel on joue avec une seule main).

          Les autres attributs sont le lotus, la roue, la conque, la calotte, le nœud coulant, l'aiguillon, la vase d'ambroisie, et la massue. Elle peut être représentée assise dans une fleur de lotus

        • Lakshmi, la déesse de la richesse, la fortune et la prospérité, épouse de Vishnou ; elle est représentée assise au debout à l'intérieur d'une fleur de lotus rouge qui l'office de son siège ; elle tient également à chaque main (droite et gauche) une fleur de lotus rouge.

        • Les dieux Vishnou et Krishna (le huitième avatar de Vishnou) sont représentés parfois tenant une fleur de lotus dans une de ses mains (dans les autres mains ou retrouve la conque "", le roue "chakra" et la massue, symbole de l'autorité et le pouvoir de la connaissance).
          Vishnou représente les principes de la continuité, la permanence et la conservation. Il s'incarne en plusieurs avatars pour sauver le monde et les humains.

        • Ganesh, le dieu le plus populaire et le plus répandu en Inde, fils de Shiva et Parvati, dieu à tête d'éléphant peut être représenté assis sur une fleur de lotus et/ou porteur dans une de ses multiples mains, un lotus.
          Sa représentation classique : tête d'éléphant, une de ses défenses est brisée, ventre rondit ; 4 à 10 bras ; une de ses mains fait le geste du don ; il tient plusieurs objets dont une hache, une corde, un aiguillon, à éléphant, un bol de sucreries. Sa monture est souvent présente, il s'agit d'un rat.

          Il est le dieu de la sagesse, dieu de l'ouverture, capable par son volume et sa force d'écarter tous les obstacles. Pour cette raison il est présent à l'entrée de tous les temples et les lieux à caractère religieux, il est également invoqué le premier au début de toutes les activités humaines : une pratique religieuse rituelle, un travail, un mariage, une naissance, un voyage...

      • Dans la Bouddhisme :

        • Le lotus fait partie des trois sièges possibles des divinités (lotus, disque de lune et disque de soleil) : cette plante symbolise de la pureté parce qu'elle pousse dans la vase boueuse sans être souillée une fois qu'elle évolue hors de l'eau, cela est dû au fait que les gouttes d'eau glissent sur la surface de ses feuilles et ses pétales sans pouvoir de se fixer ; cette qualité nous rappelle que les impuretés de notre monde ne peuvent pas affecter les divinités, alors elles se manifestent à nous totalement pures, immaculées.

        • Le lotus est également le symbole de la Grande Mère Prajnaparamita qui a engendré tous les Bouddhas et les Bodhisattvas, pour cette raison il figure dans presque toutes les représentations de ces divinités.

        • Le lotus symbolise également le "bhaga" ou "prajna", c'est-à-dire l'organe sexuel féminin (la vacuité) qui s'unit au vajra "l'upaya" qui représente l'organe sexuel masculin (l'apparent) : les Bouddhas et les Bodhisattvas sont engendrés grâce à l'union du (lotus) et le (vajra).

        • Dans le Bouddhisme il existe plusieurs espèces de lotus :
          • Le lotus blanc "pundarika", symbole de la pureté et le "Dharma"
          • Le Padma ou kamala est le lotus rose ou rouge (Nelumbium spéciosum).
          • Utpala est le nymphéa (nénuphar) bleu qui fait partie des attributs des Manjushri et Tara Verte et Tara Blanche.
          • Kumuda est le Nymphea esculenta qui s'ouvre la nuit, au lever de la lune et se referme le jour, au lever du soleil.
          • Udumbara est un lotus mythique immense qui ne s'épanouit qu'une fois par siècle.

        • Le lotus symbolise également la purification du corps, de la parole et de l'esprit ; il a été offert au Bouddha par le dieu Kamendra afin d'orner sa langue.

        • Parfois on présente les cinq sens sous forme d'objets posés sur un lotus : le miroir pour la vue, le luth pour l'ouïe, l'encens pour l'odorat, les fruits pour le goût et le tissu en soit pour le toucher.

        • Le lotus fait partie des huit symboles de bon augure (Tashi Tak Gyé) ; il sont liés au Bouddha :

          • La conque est comparable la parole du Bouddha ; le lotus (padma ou péma) à sa lange ; le parasol à sa tête ; la bannière de victoire à son corps ; les deux poissons d'or à ses yeux ; la vase aux trésors à son cou ; le nœud sans fin à son esprit et la roue à la plante de ses pieds.

        • Le lotus des divinités bouddhiques peut être bleu (il porte le nom de "utpala = nélombo"), ou blanc, rouge, rose...

        • Le lotus (padma ; péma) fait partie des attributs de certaines divinités bouddhiques parce qu'il représente la vacuité, c'est-à-dire le principe féminin et le sexe féminin. Il symbolise également : la compassion inconditionnelle pour tous les êtres ; la pureté de l'esprit du Bodhisattva.

        • Le terme "Bouddha" signifie en sanscrit " éveillé ", ou en tibétain " sang-gyé = purifié - épanoui ".

          Dans le Bouddhisme, il existe le Bouddha historique (Bouddha Shakyamuni), puis des Bouddhas, c'est-à-dire ceux qui ont atteint l'état de l’Éveil, et enfin, les Bodhisattvas [Bodhisattva = "être de l'Éveil" ou "héros de l'Éveil" "celui qui se dévoue afin d'obtenir de l'Éveil les plus grandes capacités possibles pour secourir les êtres].

        • Parmi les Bouddhas qui trônent sur une fleur de lotus et/ou le lotus fait partie de ses attributs :

          • Bouddha Shakyamuni (Shakyathouppa) :
            Le Bouddha historique ; il fut appelé à sa naissance "Siddhartha Gautama" (ou Gotama = le nom de sa famille). Il est le fils de la reine Mayadevi et de Shuddhodana, un souverain du clan des Shakya ; a vécu 80 ans et selon la chronologie tibétaine, il naquit en 961 av. J.-C. ou selon les sources les plus acceptées, cette naissance a eu lieu en 566 av. J.-C. au nord de l'Inde (dans une région actuellement intégrée au sud du Népal), à Lumbini, dans le clan des Shakya, de la caste des rois et des guerriers (caste de kshatriya).
            Il fut appelé "Shakyamuni" qui signifie "le Sage des Shakya" après son "Éveil".

            Dans représentation "Le Bouddha prenant la terre à témoin" il est assis sur un lotus dont le centre est recouvert d'un disque de soleil (symbolise la sagesse ou prajna ou le pôle féminin) et d'un disque de lune (symbolise les moyens habiles ou upaya, le pôle masculin, la compassion). il fait avec sa main droite le moudra (le geste) de prendre la Terre à témoin, et avec la main gauche, il le moudra de la méditation. Sa robe est composée de plusieurs pièces de tissus cousues ensemble (témoin de la pauvreté monastique). Protubérance crânienne bilatérale et lobes d'oreilles longs, signes physiques caractéristiques des Bouddhas.

          • Krakucchanda (Khorwajik) = Destructeur du Samsara ; de couleur jaune.

          • Kanlamuni (Sèrthoub) = Le sage Couleur d'Or" ; de couleur jaune.

          • Kashyapa (Eusoung) = Celui qui Protège la Lumière ; de couleur jaune.

          • Maitreya (Jampa) = Amour ; de couleur jaune. En plus de son trône formé d'une fleur de lotus, ce Bouddha est figuré avec un lotus près de chaque épaule.

          • Vajradhara (Dorijéchang) = Porteur du Vajra, ou porteur du Diament ; de couleur bleue, bras croisés ; main droite tenant un vajra et main gauche tenant une cloche.

          • Vajradharama (Dorjécheu) = varient rouge de Vajradhara.

          • Vajrasatta (Dorjé Sèmpa) = "Héros Vajra" ou "Héros de Diamant" ; couleur blanche ; main droite tenant un Vajra et main gauche tenant une cloche.

          • Vairochana = Resplendissant "Faiseur de lumière" ; de couleur blanche ; ses deux mains tiennent la roue, symbole de la famille Bouddha.

          • Akshobya (Mikyeupa) = Inébranlable ; de couler bleue ; de sa main droite, il fait le moudra de la Terre prise à témoin ; de sa main gauche, il tient le vajra.

          • Ratnasambhava (Rinchèn Joung-Né) = Source des Joyaux ; de couleur jaune ; de sa main droite il fait le moudra (geste) du don ; de sa gauche, il tient le joyau, symbole de la famille Ratna.

          • Amitabha (Eupamé) = Lumière Infinie ; de couleur rouge ; il fait le moudra (geste) de la ,médiation et il tient dans les mains, devant son nombril un lotus, symbole de la famille Padma (Lotus).

          • Amitayus (Tsepamé) = Vie infinie ; un aspect d'Amittabha consacré à la longue vie ; de couleur rouge ; il tient dans ses mains une "vase de la vie" contenant l'ambroisie (liqueur de l'immortalité" et surmontée d'un arbre qui exauce les souhaits.

          • Amoghasiddhi (Deunyeu Drouppa) = Auteur du Bien = Celui qui accomplit ce qui est bénéfique ; de couleur verte ; de la main droit il fait le moudra (geste) de la protection et il tient de la main gauche un double vajra (parfois remplacé par une épée).

          • Bhaishajyaguru (Sangyé Mènla) = Maître Médecin ; de couleur bleue (couleur de béryl ou du lapis-lazuli) ; il tient de sa main droite une tige d'arura et de la main gauche un bol rempli de substances médicinales.

        • Parmi les Bodhisattvas ["être de l'Éveil" ou "héros de l'Éveil" "celui qui se dévoue afin d'obtenir de l'Éveil les plus grandes capacités possibles pour secourir les êtres] :

          • Maitreya (Jampa) = Amour ; fait le moudra de l'enseignement ; sur l'épaule droite porte un lotus sur lequel on trouve une aiguière rituelle, et sur l'épaule gauche porte un lotus sur lequel on trouve une roue du dharma (de l’enseignement).

          • Vajrapani (Chana Dorjé) = vajra en Main ; de la main droite fait le moudra du don ; près de son épaule apparaît un le lotus sur lequel on voit un vajra.

          • Avalokita (Chènrézi) = Celui qui regarde (avec compassion) ; lotus au-dessus de son épaule gauche.

          • Manjushri (Jampelyang) = Douce et Glorieuse Mélodie ; fait le moudra de l'enseignement ; un lotus rose près de chaque l'épaule. D'un lotus apparaît une épée (qui tranche les ténèbres de l'ignorance) et de l'autre apparaît un volume (contenant l'enseignement de la prajnaparamita (la protection des connaissances).

          • Manjushri blanc (Jampel Karpo) : couleur blanche ; avec ses deux mains il fait le moudra de l'enseignement ; à côté (droit et gauche) il tient deux lotus, sur ce de droite apparaît une épée, et ce gauche un texte. La particularité de Manjushri Blanc est de développer la mémoire.

          • Vadisimha Manjugosha (Jamyang Mawai Séngue) = Douce Mélodie, Lion de la Parole ; couleur orangée, attributs des mains : une épée, la tige d'un lotus bleu sur lequel apparaît un texte.

          • Akashagarbha (Namkhai Nyingpo) = Quintessence (condensé où s'exprime l'essentiel) du Ciel ; sur le lotus qui tient par la main gauche apparaît un disque solaire.

          • Samantabhadra (Kuntousangpo) = Éternellement Bon" ; la main droite qui est posée sur le sol il tient un lotus sur lequel apparaît une épée ; de la main gauche il fait le moudra de la protection.

          • Sarvanivarana Vishkambin (Dribpa Namsèl) = Complet Destructeur des Voiles ; de la main droite il fait le moudra de la protection et de la main gauche il fait le moudra de la pacification ; il porte près de l'épaule gauche un lotus portant un croissant de lune.

          • Avalokita à 4 bras (Chènrézi Cha Shipa) = couleur blanc ; quatre bras ; les deux mains centrales portent un joyau (qui accomplit le bien de tous êtres) ; rosaire (chapelet tirant tous les êtres) à la main droite et un lotus à la main gauche.

          • Avalokita à 1000 bras (Sahsrabhuja) (Chènrézi Chatong Chèntong) = couleur blanc ; mille bras dont 992 font le moudra du don et 8 tiennent des attributs particuliers (lotus, rosaire, roue du dharma, arc et flèche, aiguière rituelle et moudra du don) ; mille yeux ; 11 visages.

          • Padmapani avalokita (Chènrézi Pémaicha) = Avalokita Porteur du lotus blanc ; tantôt debout tantôt assis ; parfois à droite de Bouddha Amitabha, deux grands lotus sont placés près de l'épaule gauche.

          • Amoghapasha Avalokita (Chènrézi Deunyeu Shakpa) = Avalkita à la Corde Bénéfique ; de couleur blanche ; mains droites (moudra de la protection, mala, corde et moudra du don) ; mains gauches (aiguière, texte, trident et lotus).

          • Jinasagara (Gyelwa Gyamtso) = Océan de Vainqueurs ; de couleur rouge ; tenant un lotus dans la main gauche et un mala de lotus rouges de la main droite.

          • Simhanada Avalokita (Chènrézi Sènguédra) = Avalokita Voix de Lion ; associé à la guérison des maladies ; assis sur un lion ; à sa droite un trident autour duquel s'enroule un serpent ; à sa gauche un lotus sur lequel apparaît une épée. Une divinité associée à la guérison des maladies.

          • Manjushri (Jampelyang) = Douce et Glorieuse Mélodie ; de couleur jaune orangé ; un visage, deux bras et deux jambes ; épée (qui coupe les voiles de l'ignorance) à la main droite et un lotus supportant un texte (contenant les enseignements de prajnaparamita) à gauche.

        • Divinités féminines :

          • Tara Verte (Dreuljang) = La Libératrice Verte ; de couleur verte ; moudra du don à la main droite et un lotus bleu (utpala) à la main gauche.

          • Tara Blanche (Dreukar) = La Libératrice Blanche ; de couleur blanche ; moudra du don à la main droite et un lotus bleu (utpala) à la main gauche.
      • Dans le Kundalini Yoga (Yoga ésotérique), les centres d'énergie vitale situés sur le corps humain sont représentés comme des lotus ; la couleur et le nombre de pétales sont différents d'un centre à l'autre : au centre situé au sommet de la tête on retrouve un lotus à mille pétales.


  • Références :
    • Dictionnaire numérique Cordial
    • Gérard Guillot. Guide des fleurs du jardin. Bellin- 2015, p:476.
    • Petite encyclopédie des divinités et symboles du Bouddhisme tibétain. Claire Lumière 2014.
    • Larousse des plantes et fleurs de jardin. Editions Larousse 2012.
    • Paul-Victor Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. omnibus 2010. p:143-144.
    • Gérard Debuigne, François Couplan. Le petit LAROUSSE des plante qui guérissent. Larousse 2006.
    • Botanica : Encyclopédie de botanique et d'horticulture. Könemann. 2003.
    • Henri Coutière. Le Monde vivant -Histoire naturelle illustrée. Tomme cinquième. Les Editions Pitttoresques. 1930. p:131-132.
    • Le livre des symboles. Taschen. p:158-161.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : 12 Septembre, 2021

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Paris / France